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Patricia et Marc Kindermans-Rousseau « façon CV »

Patricia Kindermans est née à Bruxelles le 4 septembre 1963. Licenciée en journaliste et communication de l’Université Libre de Bruxelles, elle se spécialise rapidement dans la presse écrite et audio-visuelle animalière en général avec un penchant néanmoins plus que marqué pour les chevaux. Elle exerce sa profession de journaliste sur RTL/TVI en réalisant pendant huit ans les nombreux reportages de l’émission animalière « La Main à la Patte ». Elle se consacre ensuite plus précisément à sa passion pour les chevaux en réalisant les reportages équestres pour « Cheval Magazine » sur la RTBf. Elle écrit en outre de multiples articles en rapport avec les chevaux dans la presse spécialisée et participe à la rédaction d’ouvrages dits de référence sur les chevaux comme par exemple « Le Cheval ardennais » sous la direction du professeur Paul-Pierre Pastoret, « Le Cheval » aux éditions Artis-Historia. Elle travaille également depuis de nombreuses années à la rédaction d’un ouvrage sur l’attelage en collaboration avec son mentor équestre et ami Félix-Marie Brasseur. Elle a réalisé deux documentaires équestres sélectionnés tous les deux au festival international du film équestre d’Epona à Cabourg : « A l’Ouest l’Eden », consacré au cow boy américain (diffusé sur Club RTL) et « Les Seigneurs de Lusitanie »(diffusé sur la RTBf), dédié au cheval lusitanien pour lequel elle a une grande admiration. Pour le reste, mais c’est beaucoup moins drôle, elle a collaboré à d’autres émissions sur l’économie, les entreprises, le tourisme, le monde agricole… En 2004, son mari « pête une durite » et décide d’acheter un manège pour pouvoir s’occuper des chevaux pour lesquels ils éprouvent tous les deux une véritable passion.   
Ils trouvent Les Coudriers, en tombent amoureux et décrètent qu’ils vont vendre tout ce qu’ils possèdent pour se lancer dans cette nouvelle activité commune…



Marc Rousseau est né à Stanleyville le 20 mars 1959. Ses parents reviennent en Belgique au début des années 60 et installent leur petite famille à Ciney.    C’est là que Marc poursuivra ses études, de front avec son frère jumeau Etienne, les deux frères se payant le
luxe de doubler la même année pour rester ensemble (la décence nous oblige à taire le nom de celui qui a entraîné l’autre dans cet « échec »). Marc suivra en secondaires la filière « latin-math » (rosa, rosa, rosam - (a+b)² = x…). Il aurait bien aimé devenir mécanicien dentiste car il a toujours eu le souci du détail et de la précision dans le geste, mais ses parents ne l’ont pas entendu de cette oreille… C’est ainsi que notre jeune cinassien s’inscrit à Saint-Luc, l’école d’architecture de Liège où il réussit ses trois premières années. A la grande stupéfaction de tout le monde, il abandonnera ses études en dernière année à cause d’un chagrin d’amour (eh oui, cette grande carcasse cache un cœur en sucre qui fond à la moindre émotion). Il entra dans la vie active en travaillant une année comme dessinateur dans un bureau d’architecture avant de décider de passer devant le jury central pour obtenir son accès à la profession de menuisier. Il crée alors son entreprise, c’était il y a un peu plus de 20 ans, une entreprise qu’il décidera d’abandonner en 2004 pour chercher à reprendre un manège…
Marc se marie une première fois en 1987 et élèvera les deux enfants que sa femme avait eus lors d’un précédent mariage. A deux, ils auront trois fils : deux « faits maison » Xavier et Geoffrey, et un autre qu’ils adopteront, Wislet, un petit Haïtien qui débarqua en Belgique à l’âge d’un an et demi. Ils se présenteront à vous dans les pages qui suivent, vous pourrez les voir aux Coudriers un week-end sur deux ainsi que la moitié des vacances scolaires…
Divorcé après une petite quinzaine d’années de mariage, Marc rencontre Patricia et c’est le coup de foudre : ils se rencontrent un vendredi et vivent ensemble le lundi qui suit (après un week-end mémorable !), se marient dix mois ensuite, le 12 juillet 2003 et vivent depuis très heureux…

Patricia Kindermans-Rousseau « façon confessions équestres »

Ma maman m’a toujours dit qu’il fallait éviter de dire trop souvent « je » et « moi » dans une conversation. Voilà donc qu’en quelques lignes je vais balayer un précepte qu’elle a mis trente ans à m’inculquer…Je (ça y est : ça commence !)suis passionnée par les chevaux depuis toujours, mais ça, vous deviez vous en douter… Toute ma vie a été dirigée par eux, mes études, mes choix de vie, mes « non-vacances », mes lectures, mes conversations. En fait, je crois que je dois être-pour ceux que les chevaux n’intéressent pas vraiment-quelqu’un d’assez barbant à fréquenter…
J’ai commencé à monter à cheval à l’âge de huit ans. A quinze ans, j’ai reçu mon premier cheval, une jument rouanne du nom de Havane. Elle a aujourd’hui rejoint le paradis des chevaux, de même que Bendy qui avait pris sa suite. Aujourd’hui, Minha Lua, Martine et Acoma sont les chevaux que je monte et que j’aime.Vous remarquerez que ce ne sont que des juments car je suis à vrai dire très « jument » : j’adore leur caractère fort et parfois instable, elles ne sont pas tous les jours disposées à m’offrir le meilleur d’elles-mêmes, moi non plus, donc on est faites pour s’entendre… Dès l’âge de 20 ans, je me suis passionnée pour le dressage classique et j’ai commencé à suivre des cours particuliers hebdomadaires jusqu’à aujourd’hui. Mon premier professeur fut Sue Oliveira, belle-fille du Maître portugais Nuno Oliveira dont je suivis les cours une petite dizaine d’années. Ensuite, je pris cours avec Hélène Arianoff, elle aussi élève du Maître et entraîneur de cavaliers de dressage dans des zones du monde aussi lointaines que l’Australie. Je suivis des stages réguliers avec Pedro Almeida, ancien écuyer en chef du Haras National du Portugal.

Il y a une petite dizaine d’années, suite à d’énormes problèmes de comportement que je rencontrais avec Bendy, mon cheval de dressage, je fus tentée d’aborder l’équitation de manière un peu différente. J’étais partie aux Etats-Unis pour réaliser un documentaire sur les cow-boys et avais eu l’occasion de rencontrer là-bas quelques cavaliers extraordinaires qui m’ont appris que le cheval c’est plus qu’une belle mécanique, que c’est aussi un esprit avec lequel il importe de communiquer pour obtenir de meilleures performances équestres et une monture plus heureuse. J’ai donc commencé à suivre des cours avec Ben De Ruyter, qui applique depuis près de trente ans les méthodes de ces cavaliers pour lesquels j’éprouve une réelle admiration. Il est toujours mon professeur -et ami -aujourd’hui. Ne me parlez pas trop des chuchoteurs qui inondent le marché (parce qu’il s’agit bien ici de marché) depuis une dizaine d’années ou alors, demandez-moi pourquoi j’estime qu’ils donnent aux gens une image fausse de ce que devrait être l’équitation et le rapport aux chevaux…

Ca va donc peut-être vous paraître bizarre, mais je pratique de manière indifférenciée équitation classique et « horsemanship » (on va appeler ça comme ça même si ce mot ne veut pas dire grand’chose) et vous risquerez donc bien, selon mon humeur, de me voir faire une épaule en dedans sur Acoma, mon cheval « western » et mettre une selle américaine sur Martini mon cheval de dressage et de lui demander un « join up » avant de la monter… Ne cherchez pas à comprendre : j’éprouve un profond respect pour la bonne équitation de quelque horizon qu’elle soit et j’aime piquer à gauche et à droite, à l’Est et à l’Ouest, au Nord et au Sud, des méthodes d’entraînement qui me paraissent intéressantes et dont vous pourrez bénéficier si vous vous inscrivez à mes leçons… En ce qui concerne l’obstacle, je l’ai pratiqué dans ma jeunesse mais mon médecin m’a formellement déconseillé d’en poursuivre la pratique puisque, depuis une bonne quinzaine d’années, dès que je saute une barre, j’arrête de respirer et je deviens toute bleue (mon médecin m’a dit que c’était très mauvais pour la santé, d’arrêter de respirer !). Donc, comme j’ai passé l’âge où ça fait du bien de se faire du mal, je n’insiste plus et je laisse l’obstacle aux autres qui font ça très bien…

Pour le reste, vous pourrez constater que mes chevaux sont, pour la plupart des « cas sociaux »mais je les adore, avec leurs qualités et leurs défauts et même si elles ne sont pas d’un niveau extraordinaire (elles sont encore jeunes), j’ai au moins la satisfaction de leur avoir appris moi-même presque tout ce qu’elles savent…

Marc Rousseau vu par sa femme (aïe !)

Il ne boit pas, ne fume pas, ne drague pas et ne cause pas non plus, Marc est semble-t-il un homme parfait. Généreux, très attaché à sa famille et à ses amis, il est aussi un homme droit, juste, courageux, façonné par l’ éducation stricte qui lui a été donnée par ses parents. Marc est un homme qui n’est heureux que quand il peut bricoler, de préférence à l’extérieur. Quand il dirigeait sa menuiserie, les contacts avec les clients et les fournisseurs, les devis, la gestion… tout cela ne le dérangeait pas vraiment, mais il n’était jamais aussi épanoui que quand il pouvait aller sur chantier avec ses ouvriers et mettre la main à la pâte. C’est peut-être la raison pour laquelle il a eu l’idée un jour de reprendre un manège, cette idée lui est venue comme ça, en un coup, façon « révélation faite à Marc ».

Marc a appris à connaître les chevaux depuis qu’il a rencontré sa femme(moi) qui l’a mis en selle une semaine à peine après leur rencontre. Son emploi du temps surchargé ne lui a pas permis de monter souvent, mais il faut avouer que notre vert cavalier a un réel sens du cheval. J’espère de tout cœur qu’il prendra le temps de monter plus souvent une fois qu’il sera aux Coudriers à temps plein. Car, il faut le savoir, pour réaliser son rêve, notre menuisier a vendu sa menuiserie et la remise d’une entreprise ne se faisant pas du jour au lendemain, il devra, jusqu’au mois de mars, s’absenter quelques jours pour mettre son successeur au courant de ses affaires.

Bricoleur de talent, maniaque du détail, ce MacGyver de la fourche et de la scie sera partout à la fois, dans les boxes, les prairies, la cafétéria, construisant, réparant, entretenant tout ce qui devra l’être. Marc est plutôt du genre taciturne et timide mais son long passé de chef d’entreprise lui a appris à savoir taper du poing sur la table quand c’est nécessaire : il sera donc notre redresseur de torts ( il redressera donc ceux qui sont tordus ), notre défenseur de la veuve et de l’orphelin, notre remonteur de bretelles…
Mais même quand il se fâche, Marc reste maître de lui-même. Il n’y a que dans une seule circonstance qu’il se transforme en bête sauvage, imprévisible et rugissant, c’est quand la nuit, par mégarde, ses pieds se mettent à dépasser des couvertures ! Mais ne craignez rien, comme à priori il n’est pas prévu que vous dormiez avec lui, ces explosions nocturnes me resteront donc réservées.

Sachez-le aussi, Marc est maniaque, il est du genre à ranger les pralines restant dans leur boîte pour qu ‘elles restent bien alignées, triées par forme et par couleur. Notre homme a, en outre, la faculté extraordinaire de s’endormir dès qu’il ferme les yeux. Alors, si vous le voyez au bar l’air absent, regardant avec attention l’intérieur de ses paupières, n’hésitez pas à le réveiller : dès qu’il vous aura servi, il se rendormira instantanément…